Agglomération : Une bonne nouvelle pour la Rade de Toulon
Vous vous rappelez sans doute, que le premier Contrat de Baie a été signé en Septembre 2002, après une longue procédure qui avait démarré en 1995 à Saint Mandrier.
Aujourd'hui, ce premier contrat est arrivé à son terme avec près de 85 % d'actions réalisées ou en cours, pour un montant de 80 millions € investis dans cette grande aventure.
Ce Contrat qui est un des seuls à être allé à son terme, a permis à tous les utilisateurs de La Rade de se retrouver autour d'une table avec un objectif commun "Sauver La Rade de Toulon".
Il est pratiquement atteint car aujourd'hui c'est un véritable état d'esprit qui s'est développé pour changer nos pratiques et ne plus lui porter atteinte.
Mais au delà, le tableau de bord de suivi environnemental qui permet de suivre l'impact des actions sur la qualité de la Rade a démontré que nous avons eu raison d'avoir mis en place ce contrat.
En effet, de la survie de la mytiliculture dans la baie du Lazaret jusqu'à la qualité des eaux de baignade sur l'ensemble des plages de La Rade, tous les indicateurs sont au beau fixe. Et c'est tant mieux.
Alors, nous avons décidé de nous lancer dans un deuxième Contrat de Baie, et nous y travaillons depuis plus d'un an.
La procédure veut que nous présentions au Comité de Bassin Rhône Méditerranée, un dossier de candidature comprenant le bilan du premier Contrat et les objectifs du deuxième fin d'obtenir un agrément provisoire.
Ceci a été fait vendredi dernier et avec les collaborateurs de l'agglomération, nous avons planché devant les membres du comité. Ce dernier a salué l'exemplarité du premier contrat et validé les objectifs du second, et nous a donné notre premier agrément.
Il nous reste maintenant à élaborer le dossier définitif, ce qui représente un an de travaux, et nous repasserons ensuite devant le même comité pour obtenir la validation du deuxième Contrat de Baie de La Rade de Toulon.
Ainsi d'ici fin 2013, avec le Contrat de Baie des Îles d'or, nous couvrirons l'ensemble de l'agglomération, ce qui est un bel exemple de volonté de préserver notre Mare Nostrum.